Films sur l’immobilier : 7 oeuvres à ne pas manquer
Le cinéma est un moyen efficace de se détendre après une bonne journée de travail. De plus, il reflète également la société et l’époque dans laquelle il s’intègre. Le septième art permet donc de découvrir l’évolution d’un métier et de ses clichés au travers des yeux de la culture populaire. Voici une liste de 7 des meilleurs films ayant pour sujet principal ou connexe l’immobilier.
Le viager (1972)
Film français de Pierre Tchernia, « Le viager » est notamment porté par les acteurs Michel Serrault, Claude Brasseur et Michel Galabru. Véritable succès à son époque, le film attira 2 191 183 spectateurs dans les salles obscures. De plus, il connaitra une seconde vie pérenne au petit écran. D’après le Centre National du Cinéma, le film se classe 19ᵉ des longs métrages les plus diffusés à la TV (21 passages).
Michel Galabru y joue un médecin à la moralité douteuse. Lors d’une consultation, il découvre que son patient Louis Martinet incarné par Michel Serrault est en fin de vie. Il convint alors son frère d’acheter avec lui en viager la propriété du mourant à Saint-Tropez. Cependant, le bougre s’avère plus vivace que prévu. Les associés tenteront alors de l’éliminer de différentes manières.
Le film tourne donc en dérision les ventes immobilières en viager. Souvent jugée comme immorale, cette pratique sert ici de fil conducteur à un scénario donnant la part belle à l’humour noir. Un classique du cinéma français des années 1970.
Glengarry Glen Ross (1992)
Porté par le réalisateur James Foley, « Glengarry Glen Ross » s’offre le luxe d’être servi par Al Pacino, en tant qu’acteur principal. Ce dernier recevra d’ailleurs une Coupe Volpi lors de la Mostra de Venise 1992 pour son interprétation. Le film engrangera plus de 10 millions de dollars de recettes au niveau mondial.
L’histoire commence avec l’arrivée d’un cadre dans une société immobilière. Ce dernier met en place une restructuration visant à licencier une grande partie des agents immobiliers. Cette situation donne lieu à une guerre ouverte entre les employés. En effet, ceux-ci souhaitent conserver leur emploi et sont prêts à le défendre.
Critique du capitalisme exacerbé des années 1980 aux USA, ce film est aussi prémonitoire de la crise de 2008. Alec Baldwin y délivre un discours de motivation légendaire (à visionner ci-dessous, en anglais). À voir au moins une fois pour tout agent immobilier digne de ce nom 😉
American Beauty (1999)
Réalisée par Sam Mendes, « American Beauty » est une comédie américaine récompensée à plusieurs reprises. Preuve de sa qualité, ce long métrage de 122 minutes a réalisé 356 millions de dollars de recettes au box office et a même reçu l’Oscar du meilleur film en 2000, rien que ça !
Annette Bening y incarne Carolyn, agent immobilier et épouse du personnage principal joué, quant à lui, par Kevin Spacey. Passionnée par son métier d’agent immobilier, elle voue une admiration à son concurrent Buddy Kane (interprété par Peter Gallagher). Ses problèmes de couple la conduisent à tromper son mari dans une maison à vendre !
La profession y est dépeinte d’une manière un peu caricaturale, mais c’est cohérent avec l’univers du film qui est lui-même une caricature de la société américaine des années 90.
Dans la vie, pour attirer la réussite, on doit commencer par donner l’impression de réussir.
American Beauty
Un balcon sur la mer (2010)
Mis en scène par Nicole Garcia, le film « Un balcon sur la mer » offre un rôle plus dramatique au comédien Jean Dujardin. L’acteur obtiendra le Swann d’Or de l’acteur masculin au 25ème festival de Cabourg. Le film rassemblera un total de plus d’un million de spectateurs.
Immigré algérien en France, Jean Dujardin y incarne un agent immobilier, père de famille. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre une femme au détour d’une vente. Celle-ci lui rappelle fortement son amour de jeunesse, morte pendant la guerre d’indépendance en Algérie. Cette rencontre remettra en question tout son parcours.
Vous l’aurez compris, le métier d’agent immobilier est ici utilisé comme prétexte pour permettre la rencontre des personnages. Par conséquent, le film laisse de côté cet aspect pour se concentrer sur la relation et les sentiments des protagonistes.
My Old lady (2014)
Premier film d’Israël Horovitz, « My Old lady » est également l’adaptation cinématographique de sa pièce de théâtre « Très chère Mathilde » jouée par Line Renaud. Cette comédie récoltera au total 8,6 millions de dollars au box office.
Dans ce film, nous suivons l’histoire d’un Américain nommé Mathias Gold (joué par Kevin Kline) qui plaque tout pour habiter dans l’appartement dont il a hérité d’un père qu’il déteste. Cependant, il découvre sur place que le logement est en viager. Il devra donc cohabiter avec Mathilde Girard (incarnée par Maggie Smith), une dame à l’âge vénérable de 90 ans, et sa fille.
Outre le prétexte servant à la rencontre des personnages, le viager est aussi utilisé comme ressort comique. En effet, cette forme de transaction n’existant pas aux États-Unis, Mathias Gold ignore tout du sujet. L’affaire donnera donc lieu à plusieurs situations cocasses.
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Je te survivrai (2014)
Réalisé par Sylvestre Sbille, « Je te survivrai » recevra en récompense Les Magritte du cinéma 2015. Peu connu en France, le film belge aurait cumulé 825 entrées au box-office dans l’hexagone.
Dans cette fiction, nous suivons la vie quotidienne de Joe (joué par Jonathan Zaccaï). Agent immobilier flamboyant, ce dernier souhaite se débarrasser de sa voisine Blanche (incarnée par Ben Riga) dont la pauvreté et la façon de vivre rustique l’exaspère. Cependant, l’un de ses plans le conduit à tomber dans le puits de la vieille femme. Ainsi, celle-ci se sert de la situation pour se venger de son voisin désobligeant.
Ici, l’agent immobilier est abordé sous le biais de ses pires clichés. En effet, Joe est un personnage arrogant, désagréable avec les autres et adepte du bling-bling. Cependant, son statut de prisonnier à l’intérieur du puits l’obligera à se remettre en question.
L’agent immobilier (2019)
La dernière oeuvre de notre liste ne sera pas un film, mais une série. Réalisée par le duo Etgar Keret / Shira Geffen, « L’agent immobilier » est aussi co-produit par Arte. La première saison se composera de 4 épisodes d’une durée de 52 minutes.
Au contraire du précédant film, nous y suivons la vie d’Olivier, un agent immobilier enchaînant les échecs. Effectivement, ce dernier doit vivre dans les logements qu’il est censé vendre pour ne pas dormir dehors. À la mort de sa mère, il hérite d’un immeuble en ruine dont la résidente, Liliane, refuse de partir. Vivant désormais dans ce taudis, notre personnage commencera à voyager toutes les nuits 40 ans dans le passé.
Pour l’instant, impossible de vous dire comment sera représenté le métier d’agent immobilier dans cette fiction. À l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune date précise n’a encore été annoncée. Toutefois, sa diffusion est prévue pour début 2020 sur la chaîne Arte.
En bonus : D’autres films traitant d’immobilier
Bien que les films ci-dessous abordent l’immobilier, le traitement de ce secteur reste souvent anecdotique. Nous vous les proposons toutefois, car ces œuvres restent des références solides du 7ème art. Figurant parmi les premières expériences de réalisateur de Clint Eastwood, « Breezy » (1973) narre la romance entre un agent immobilier quinquagénaire et une hippie de vingt ans. Échec commercial à l’époque, Breezy aura pourtant influencé la carrière de l’Américain.
Du côté du Japon, « Les Salauds dorment en paix » (1960) est l’une des meilleures oeuvres de la filmographie d’Akira Kurosawa. On y suit les aventures de Nishi, secrétaire dans une société d’immobilier cherchant à venger son père. Relecture nippone d’Hamlet, le réalisateur y dénonce la corruption du monde de l’entreprise. Voici un extrait du début du film.
Si vous cherchez un long-métrage à regarder avec vos enfants, le film d’animation « Là-Haut » constitue un bon choix. Réalisé par le légendaire studio Pixar, celui-ci conte l’histoire d’un vieil homme luttant pour éviter la destruction de sa maison. Le vieillard bougon rencontre alors un jeune garçon nommé Russel qui l’accompagnera dans le voyage de sa vie. Plus qu’un simple divertissement, cette œuvre est avant tout une ode au bonheur et à la famille.
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